Bilan 2023

Je re itère la forme minimaliste même si mon contexte personnel est moins difficile que l’année dernière quand j’écrivais pendant l’agonie de mon petit frère.
– J’ai eu la chance de dire adieu à mon frère de son vivant.
– J’étais en dépression presque toute l’année avec suivi psy.
– Mon petite frère est mort après avoir perdu toute humanité à 45 ans.
– J’ai publié trois livres cette année. Plus précisément il s’agit de trois tomes du même livre mais je ne me voyais pas publier un seul bloc de quasiment neuf cent pages.
– Trois de mes relations se sont finies car elles ont trouvé des amoureux exclusifs.
– Deux nouvelles relations ont commencé sur de nouvelles bases plus sereines et matures.
– J’ai fait diagnostiquer ma baisse de vue.
– J’ai participé à plusieurs événements sexpositifs.
– J’ai commencé une nouvelle recherche d’emploi en réaction au comportement de mon employeur.
– J’ai aidé ma mère à déménager.
– J’ai participé à un rassemblement d’organisateurs d’événements non exclusifs.
– Je me suis positionné en tant qu’orga de futurs événements non exclusifs dans le Nord.
– Je suis monté en compétence sur les responsabilité de président d’association.
– Ma relation avec mes enfants s’est dégradé.
– J’ai aidé au déménagement de la fille d’une de mes relations.
– J’ai apaisé mon rapport aux pratiques libertines, tantra et BDSM.
– J’ai testé les deux nouveaux collectifs de shibari de Lille.
– J’ai essayé en vain de faire du lien avec mon père.
– J’ai participé à une avant première de film.
– J’ai commencé à organiser des événements sexpositif dans le Nord.

Oui, il y a plein de sujets qui mériteraient d’être développés mais j’écris déjà trop de choses à côté de ça pour avoir ce temps là.

Image de mes 10 livres auto publiés
10 livres auto publiés à ce jour.

Consentements

J’ai refait la mise en page d’un document dont je n’ai pas réussi à trouver l’origine sur Internet. Le contenu de celui ci ne se veut pas exhaustif mais permet une présentation de différents type de mode de fonctionnement concernant la notion de consentement sur le sujet de la sexualité (sujet beaucoup plus vaste).

15 Mars 2023 Mort de Cédric, mon petit frère

C’est un événement important dont je n’ai pas encore fini de retracer les différents aspects dans les nombreux écrits s’y rapportant.

Désormais il y aussi une entrée de ce blog qui y fait référence. Ses cendres ont été dispersées derrière le crématorium de Roanne quelques jours plus tard, après une cérémonie plutôt intime dans celui-ci.

Je pense avoir fait en partie son deuil à ce jour. Je suis probablement mal placé pour en parler. En tout cas je suis ne suis en plus en dépression d’après le corps médical, c’est un mieux.

Je reviendrais sur ce sujet dans ce blog plus tard, ou pas, qui vivra verra.

Bilan 2022

Je pose ça là de manière minimaliste en raison d’un contexte personnel difficile qui ne me permet pas de mettre beaucoup d’énergie dans ce texte. Le fond et la forme sont différents de mes derniers bilans annuels.

  • J’ai publié trois livres cette année, deux sont des publications de textes de jeunesse qui n’existaient qu’en format quasi manuscrit, le troisième est l’aboutissement de deux années d’atelier d’écriture.
  • J’ai gagné un procès sans avoir recours à un avocat. Cette victoire m’a beaucoup coûté.
  • J’ai été désigné ennemi public national par mon pays, ce qui n’est pas agréable.
  • Je suis allé à la crémation de mon grand-père maternel.
  • J’ai participé à un stage de yoga d’une semaine (en France et sans Ghee partout)
  • J’ai retrouvé un travail (qui ne me plaît pas).
  • Je suis allé à la crémation de ma grand-mère maternel.
  • Je suis allé à l’enterrement de ma grand-mère paternel.
  • J’ai découvert le milieu sexpositif par la pratique.
  • J’ai commencé à organiser des ateliers adultes chez moi.
  • Je suis allé voir mon frère à Roanne car il fait une récidive de son cancer au cerveau.
  • Je suis allé voir mon frère à l’hôpital de Roanne car il vire au légume (spoiler 2023 : il va probablement mourir en début d’année)
  • J’ai repris un suivi Psy.
  • J’ai fait plusieurs belles rencontres, certaines dans des contextes plutôt improbables (et vu ce que j’ai déjà écrit on imagine être assez loin des normes)
  • J’ai commencé le visionnage de classiques de l’horreur, renouant avec une passion de jeunesse, mais de manière apaisée.
  • J’ai approfondi ma relation avec mes enfants.
  • J’ai appris que ma vision et mon ouïe sont en mauvais état (mais je ne m’en occupe pas à ce jour).
  • J’ai bronzé sur une plage naturiste dans le Nord.
  • J’ai nagé dans la Manche à cette occasion.

Si je devais dessiner une petite illustration ce serait probablement une tête de mort avec son sourire ironique indéchiffrable, mais je n’ai pas le courage de dessiner.

Constructions Lego dans l’appartement

Parce que j’ai des enfants formidables qui construisent des Lego. Parce que j’ai vécu une rencontre formidable. Parce que j’ai envie de publier une facette de bouleversements dans ma vie. Quelques photos souvenirs.

Ensemble des compositions Lego réalisées à l'occasion de la rencontre
Vision d’ensemble
Le terrier / The Burrow version Lego
Le terrier / The Burrow version Lego
La chambre des secrets / Chamber of secrets version Lego
La chambre des secrets / Chamber of secrets version Lego
La grande salle de Poudlard / Great Hall of hogwarts version Lego
La grande salle de Poudlard / Great Hall of hogwarts version Lego
Le Poudlard Express / Hogwarts Express version Lego
Le Poudlard Express / Hogwarts Express version Lego
Le Magicobus / Knight Bus version Lego
Le Magicobus / Knight Bus version Lego
La libération de Buck / Free Buckbeak version Lego
Voldemort version Lego
Voldemort version Lego
Patronus version Lego
Patronus version Lego
L'ordre du Phénix / The order of the phoenix version Lego
L’ordre du Phénix / The order of the phoenix version Lego
Gare et surprises / Station and stuff version Lego
Gare et surprises / Station and stuff version Lego
Défense contre les forces du mal / Defence Against the Dark Arts version Lego
Défense contre les forces du mal / Defence Against the Dark Arts version Lego

Gay Pride

Je pense que personne ne sera étonné si j’écris que j’ai été élevé dans un contexte hétéronormé, capitaliste, patriarcal. Petite explication de terme tout de même. Hétéronormé signifie que la norme, sous entendu ‘à suivre’ ou ‘pour laquelle la société est facilitante’, est qu’une relation est composée d’une personne genrée de manière masculine (de préférence avec des organes génitaux masculins, je n’ai pas mis transphobe mais c’est aussi le cas) et d’une personne genrée de manière féminine. Si ce n’est pas le cas, alors ce n’est pas normal pour mon entourage, avec tout ce que cela implique d’incompréhensions, jugements voir pire. Le terme capitaliste est ici utilisé au-delà de sa valeur économique, bien qu’en rapport, pour souligner le fait que tout le mode de pensée qui ma été enseigné l’est à la lumière de ce type d’analyse : si quelque chose n’est pas quantifiable, valorisable avec des chiffres associable de préférence à un individu ou groupe d’individus (humains) alors il n’est pas digne d’intérêt. Le mot patriarcal désigne ici le fait que dans l’univers qui m’a été présenté comme légitime l’homme dispose de plus de privilèges que la femme (il y a bien sur d’autres catégories qui accentuent ou pondèrent ceux-ci mais il est considéré que les humains sont divisés en deux genres, le masculin l’emportant sur le féminin). Je précise au besoin que dans mon cas j’accumule en plus le fait d’appartenir à un milieu social favorisé et une race qui est considérée comme plus légitime sur la planète que d’autres (je caricature, tout est plus complexe, mais l’idée est majoritairement celle ci).

Ce contexte ne m’a pas vraiment aidé à être ouvert d’esprit face à la différence, au contraire. Dans les années quatre vingt l’arrivée du SIDA, qui est parfois associé à une punition divine contre les homosexuels (et les personnes racisés tant qu’à généraliser et stigmatiser), correspond à l’émergence de la plupart de mes pulsions sexuelles. Pulsions qui ne s’expriment pas autrement que par le biais de la masturbation, n’étant pas vraiment extraverti. Je suis au courant qu’il y a des orientations sexuelles ou amoureuses différentes de celles que je considèrent comme miennes mais celles-ci me dégoûtent, me dérangent, sont associées à une notion de saleté que je ne prends pas la peine d’analyser. Je sourie ou rie des remarques homophobes de mon entourage, rejetant en bloc la possibilité même que je puisse même m’y intéresser en théorie. Mon désir ne serait souffrir la moindre remise en question, je sens bien que le moindre doute sonnerait le glas du peu de sociabilisation que j’arrive à maintenir au prix d’efforts surhumains.

Il y a bien parfois quelques exceptions qui bousculent mes préjugés comme lorsque j’apprends que mon meilleur ami au lycée est homosexuel et que je n’ai aucune intention de changer mon regard sur lui et ses qualité, le trouvant au contraire bien plus épanoui désormais. Ces soirées passées en compagnies des amis homosexuels de la famille que je suis en train de fonder où l’exubérance de montrer sa différence à l’occasion de soirées de débauche le côtoie avec le vécu difficile de la peur perpétuelle d’être rejeté par ses pairs, sa famille, leurs amis, si jamais ils ne maîtrisent pas leur image. Il y a le parrain de mon second enfant qui s’assume totalement et dont la simplicité d’affichage de sa nature force à reconsidérer le fait que ça soit la société qui soit inadapté à son existence au sein de celle-ci et non l’inverse. Mais ces exceptions sont exogènes, elles modifient ma perception de l’extérieur, l’enrichissent sans pour autant nécessiter que je me me questionne sur mes actions et mes choix (mes pensées et paroles ne posant pas de problème à évoluer, j’ai une certaine facilité la dessus, désolé pour la constance).

Lorsque je sors de l’explosion de toutes mes valeurs avec mon divorce je décide d’interroger cette partie de moi que je n’ai jusqu’alors jamais laissé s’exprimer. Cette part très féminine de ma personne que je cache depuis ma plus tendre enfance, ce malaise lorsque je suis en présence d’individus débordant de testostérones, ce dégoût envers la mise en valeur d’une virilité débile comme symbole de ma masculinité. Je garde du texte pour mes expériences tantriques et autres mais c’est dans des ateliers à priori sans liens avec le sujet que je suis amené à expérimenter des pratiques pas si anodines que ça en rentrant en contact pour la première fois avec des corps nus de possesseurs de pénis, en explorant le plaisir prostatique avec une partenaire enthousiaste (et pas culpabilisante comme ce fut le cas auparavant), en dansant ou laissant s’exprimer une sensibilité refoulée depuis… Longtemps.

Je me rends aussi pour la première fois à la Gay Pride de Lille. Soutenir en parole et pensée est une chose mais se déplacer à la manifestation en est une autre. Je découvre alors un autre monde beaucoup plus diversifié que tout ce que j’avais imaginé. En explorant les milieux polyamoureux je suis en contact avec le milieu Queer de la capitale des Flandres qui me permet de découvrir encore plus de nuances dans les expressions de genre ou d’orientations relationnelles. Quelques soirées dans les strates de l’univers BDSM du Nord m’apportent encore plus de références et de couleurs d’acceptation et d’accueille des différences. A ce stade de ma vie j’ai compris qu’il ne s’agissait plus de parler de tolérance de la différence car ce terme sous entends un jeu de pouvoir relativement évident.

C’est dans la continuité de cette balade que je me rends en Février 2019 au salon LGBTQ+ qui se tient dans une salle des fêtes de Lille, proche du théâtre Sébastopol. Je me sens de plus en plus à l’aise dans cet environnement. Je passe un autre cap en découvrant les relations physiques avec ceux de mon genre. Je te passe la partie où je décide de colorer ma vie dans tous les sens (habits, maquillage, expressions diverses et variées) pour en arriver à aujourd’hui. Aujourd’hui la communauté LGBTQ+ a tout mon soutient, en action comme en paroles et pensées, ainsi qu’un peu de représentativité via certains de mes écrits (je ne suis pas certain que ça aide mais l’intention c’est ça).

S’il est intéressant d’avoir du croustillant sache qu’actuellement j’ai tendance à répondre ‘pansexuel’ quand on m’interroge sur mon orientation sexuelle, résultat de mes rencontres et expériences, de ma sensibilité du moment. Je me sens épanoui comme ça et plus libre d’assumer mes envies, désirs, fantaisies, élans vers maon prochaines s’iel est enthousiaste aussi.

Développement personnel, la synthèse 3

En Septembre 2019 (si, si, par là) j’avais fait un bilan de mon avancée dans la description de mes activités en développement personnel.
En voici une mise à jour à Mars 2022.

Schéma des activités retranscrites ou non

Si l’avancement est présent (à son rythme) il y a quelques points qui n’apparaissent pas dans ce dessin (c’était prévu).
Les nouvelles activités qui me permettent de me sentir de mieux en mieux dans ma vie depuis le dessin d’origine ne sont pas présentes. J’en parle parfois de manière plus ou moins directe dans ce blog. Il est probable que je ne mette pas à jour le schéma avant d’avoir fait le tour de cette première version. Et alors je partirais probablement sur un tout autre type de représentation de mes pérégrinations.
C’est l’objet de l’autre point principal qui explique l’apparition de cet article ce jour. Mes moyens d’expression ont évolué (et continuent d’évoluer) depuis quelques années et j’invite donc toustes à fouiner un peu sur le net pour trouver les autres morceaux de moi qui se baladent plus ou moins de manière anonymes et éphémères.
Il n’y a pas que le virtuel dans la vie et ces ombres de mon passage dans cette réalité existent aussi au format matériel, papier, et ont même tendance à se multiplier en ce moment (j’ai fini d’écrire le roman de l’atelier d’écriture qui est un peu le cousin des cavales et j’ai l’intention de publier au moins trois autres livres d’ici les prochains mois).
Au plaisir d’écrire la suite.

Bilan 2021

L’année 2021 m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur moi même, et la vie en générale.
Pas de jolies photos cette année, il y a des fois, c’est comme ça.
Quelques points remarquables de cette année passée :

  • J’ai crée ma propre entreprise (auto entrepreneur) et tout appris de moi même sur le fonctionnement de ce type de structure, ses avantages et inconvénients. Clôturé en Décembre.
  • J’ai organisé mon anniversaire dans un lieu complétement original que la décence m’empêche de nommer en public (mais en fouillant dans mes écrits sur d’autres supports c’est facile à trouver).
  • J’ai beaucoup télétravaillé. Trop. J’ai découvert les limites de ce mode de fonctionnement pour moi et suis plus à même d’en informer mon entourage et d’éviter de les dépasser.
  • Je suis devenue président de l’association des téléspectateurs de Nolife.
  • J’ai eu la chance de travailler sur Niort. Je devais même y déménager pour commencer une nouvelle vie mais ça n’a pas pu se faire. J’y ai rencontré beaucoup de personnes de grande valeur.
  • J’ai découvert l’univers juridique côté droit de la famille. J’ai appris à m’affirmer, me défendre, sans avocat. J’ai même pu entrer dans un tribunal pour la première fois.
  • J’ai beaucoup aimé, du mieux que j’ai pu et tissé des liens forts avec des personnes formidables. Je m’épanouis ainsi entouré.

Pour le reste, j’ai eu la chance de participer à de nombreux événements enrichissants et sorties toutes aussi sympa.

Black Belt sur Sega Master System

Superplay que j’ai réalisé sur le jeu Black Belt sur Sega Master System

Lorsque j’ai reçu ce jeu lors du noël 1986 (j’avais 11 ans, la Sega Master System était déjà le troisième appareil que je branchais à ma télé pour jouer, après le Videopac + et la Thomson TO7/70) je me suis dit que ce jeu risquait de me décevoir, n’en ayant jamais entendu parler dans la presse informatique ou nul part ailleurs. Comme toutes les pochettes de jeu Sega Master System celle-ci était aussi peu attrayante que les autres.

Black Belt sur Sega Master System images, jaquette

Heureusement en regardant le derrière de celle-ci les images du jeu me rassuraient un peu, voir me donnaient carrément envie.

A l’époque je n’avais jamais mis les pieds dans une salle d’arcade et le jeux de combat était un genre qui n’existait tout simplement pas. Il n’y avait aucun titre sur aucun support à ma connaissance qui permettait de s’affronter en duel mano à mano, d’où sortaient donc ces sprites gigantesques avec deux barres de vies en miroir ?

C’est ainsi que je suis tombé amoureux de ce type de jeux où il faut vaincre son adversaire avant que celui-ci ne le fasse, en comprenant toutes ses techniques, prenant des risques calculés, pour arriver jusqu’au dernier boss et goûter à la satisfaction d’avoir été plus fort et habile que tous ces personnages qui semblaient pourtant disposer de bien plus de coups que notre personnage.

J’ai tellement aimé ce jeu que j’y ai rejoué en boucle jusqu’à apprendre toutes les ruses de mes opposant, estimer les valeurs des bonus, leur fréquence d’apparition, allant jusqu’à réussir à le finir sans perdre une seule vie, parfois sans être touché par certains adversaire, dans les cas extrêmes allant jusqu’à esquiver leur attaques pour les narguer.

Au point que plus de trente cinq ans plus tard alors que mes réflexes sont complétement émoussés, ma mémoire manuelle défaillante, mes analyses de techniques adverses à la ramasse, je suis encore capable de me laisser emporter par la passion du gamin de l’époque qui avait l’impression de revivre les plus grands combats de ses dessins animés japonais en jouant à ce jeu, et de le finir encore en un crédit (avec un peu d’entrainement, je suis quand même rouillé, et sur émulateur car ma console a disparu depuis longtemps).

Ce jeu a pour moi une place bien particulière dans la (longue) liste de mes jeux préférés car c’est celui qui a ouvert la voix à ce qui est devenu par la suite la catégorie principale de ma passion vidéoludique : les jeux de baston.